Le projet s’inscrit dans la pente, entre forêt et vallée, comme un jardin discret.

Deux volumes de béton, adossés au terrain, s’y ancrent avec force. Ils forment soutènement et accueillent l’atelier d’une restauratrice d’art ainsi qu’un studio. Dissociés, ils laissent place à un interstice : un accès, un bassin, un escalier baigné de lumière. 

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En fond de parcours, cet espace mène à l’habitation située à l’étage.Un plan de l’habitation simple, efficace, confortable ou on laisse échapper le regard vers les collines au loin.

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À ciel ouvert, sous le volume en bois, cet intervalle devient une respiration. Une pause entre l’extérieur et l’intime.

On traverse un lieu de béton brut, dont les murs portent encore l’empreinte du bois de coffrage. La lumière y glisse, fait vibrer la surface de l’eau, animée par les mouvements lents des poissons. Un espace de transition, où le temps semble suspendu. 

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Parfois, une chaise et un livre y trouvent leur place, en quête de fraîcheur.

Le murmure de l’eau, la rugosité du béton encore tiède 

Rien d’autre à faire que d’être là.

S’asseoir. Écouter. Respirer.

Il ne reste que la matière, la lumière, le temps.

Et ce calme, comme une présence.